Un après midi avant Waterloo...

Compte-rendu de partie jouée au club des Ludiques Troupiers

par Frantz Badre pour la règle VLE

Un corps d'armée anglais en manoeuvre tombe nez à nez avec des troupes française dans les environs de Waterloo. Personne ne sait où se trouve les chefs de ces deux armées qui se haïssent depuis la nuit des temps.
Chaque général de corps décide de tester les troupes adverses, sait-on jamais peut être que cette manoeuvre permettra de fixer des troupes qui manqueront au gros des forces qui se cherchent.
Le Général anglais Sir Frantz Wallace, fort de son expèrience des guerres de la péninsule organise sa ligne de bataille .

Il place ses hanovriens peut fiable en bout de ligne, espérant ne voir personne en face et prévoyant déjà pour cette brigade un axe de retraite qui ne génera pas le reste de la troupe. Son centre est composé de sa meilleur force, des écossais et des riflemens. Son extrème gauche comporte aussi des écossais appuyés par de la ligne, mais la puissance de feu est moindre dans cette brigade.
La cavalerie de la garde se tient au milieu du dispositif, prête à soutenir le point qui menacera de rompre.


Le Général français, qui n'est autre que le maréchal Mathieu de Hautefeuille, se prépare à en découdre. Il profite d'une forêt pour masquer les mouvements d'une brigade d'infanterie qui, espére-t-il surpendra l'ennemi. Sa ligne de bataille est la suivante.

Toute sa cavalerie se tient sur l'extréme droite de son corps, profitant d'un terrain très dégagé, propice aux charges de cavalerie. Elle est soutenue par une brigade d'infanterie formée en colonne d'attaque. La formidable artillerie française se place entre la forêt et le plateau, soutenue par un escadron de lanciers rouge. Les premiers ordres de mouvement son aboyés par les sergents. Les colonnes et les lignes s'ébranlent de part et autres, dans moins de deux heures, la prairie belge sera couverte de corps déchiquetés, de mares de sang et de blessés agonisants.....


La brigade hanovrienne est bien décidée a remplir son rôle aujourd'hui, premier obstacle une haie qui la ralentie, mais ne freine pas son ardeur...


La cavalerie française, sure de sa puissance s'élance dans la plaine au côté de la brigade d'infanterie, l'ennemi n'est pas repéré en face de leur position....


Pendant ce temps, la seconde brigade française entame son mouvement dans le bois, elle perds momentannément le contact visuel avec l'ensemble des acteurs de ce drame...


La batterie française s'avance pour avoir un meilleur cone de feu, on peut voir l'escadron de lanciers en soutien, et encore plus loin le maréchal....


La brigade écossaise défile comme à la parade, respectant scrupuleusement les alignements, les riflemens ont repéré une cible de choix, l'artillerie française....


Des tirailleurs britaniques de la ligne et écossais tentent de mettre sous le feu l'artillerie ennemi, ils cause quelques pertes mais sont décimés. Pas un seul vlotigeur écossais ne réintégrera son unité après la bataille....


La garde anglaise a evalué le danger de laisser la cavalerie française terminer son mouvement tournant, elle se porte au devant d'elle....Le choque risque d'être rude...


Les cuirs français voient apparaître sur la colline les batteries anglaises ainsi que la garde à cheval, pourtant pas le moindre doute ne se lie dans leurs yeux, ils poursuivent leur mouvement...


Le carré britannique en bout de ligne ouvre le feu sur des chasseurs à cheval, il se prépare à les recevoir....


A l'autre bout du champs de bataille, les riflemen ont accrochés de leurs feux l'artillerie ennemi. Les artilleurs tombent comme des mouches mais rendent coup pour coup à cette unité d'élite. Les lanciers rouges, après avoir reçu des tirs dévastateurs, déroute face à une charge cavalerie légére de la King german legion....


Sur la gauche du dispositif anglais une partie de la garde s'est ruée au secours du carré. La cavalerie légére française, après un bref combat, a préféré fuire...


Mais pour que cette victoire sur la cavalerie légére française fuse total, une partie de la garde reçoit le choc des cuirs français à elle seul. Le choc est rude, la garde recule....


Malgré des tirs bien ajustés, les riflemen sont contraints au repli. L'artillerie française a une nouvelle fois prouvé sa valeur, malgré de lourde perte....


C'est à ce moment que la brigade du centre français choisi pour sortir de la forêt, un escadron de la K.G.L. tente de les retarder, sans résultat...


Le combat se poursuit entre la garde et les cuirs français, malheureusement les premiers cédent sous la bravoure des seconds....


Dans le même temps et malgré une pluie de boulets, de balles et de biscaëlles qui emporte dès les premiers moments le général de brigade, la première brigade d'infanterie française monte à l'assaut de la colline. Elle culbute la ligne écossaise qui ploie sous le nombre et finie par se débander...


La seule colonne n'ayant pas participé au combat de la colline se retrouve face à face avec le carré britannique. Mais la garde à cheval vient se placer sur son flanc, ce qui n'est pas pour rassurer les français...


L'escadron de K.G.L. voyant qu'il ne pouvait pas ralentir la seconde brigade française décide de s'en prendre à ses tirailleurs, isolé au devant de la ligne....


La brigade britannique du centre se positionne pour interdire à la seconde brigade française de s'avancer dans la plaine. Un duel au feu devastateur se joue entre les deux lignes...


Des voltigeurs britannique, inspirés par dieu mettent hors de combat le maréchal, nous ne serons s'il est tuer, mais il ne reprendra pas son poste avant la fin du dernier acte. La cavalerie K.G.L. décidement partout charge l'artillerie ennemie qui n'a pas eu le temps de se reformer....Les artilleurs préfereront fuir dans les bois plutôt que de se faire sabrer....


La brigade hanovrienne peut être fier, elle a rempli son objectif et pris le plateau. « Se fut facile, dira par la suite le général de brigade Albert Delafritemol, on se demandait où était l'ennemi, il devait surement avoir peur de nous »....


Le soleil commence a darder ses rayons flamboyants sur la plaine. Mais ce n'est pas lui qui donne cette couleur rouge à cette dernière. Bien des braves sont tombés lors de cet accrochage, des braves qui manqueront surement du côté que l'on sait pour remporter cette terrible bataille qui aurait pu changer la face du monde.....


Ainsi se termine cet affrontement. Ce fut une victoire a l'arraché du britannique. Chacun des deux camps laissant pas mal de troupes sur le carreaux, ce fut les objectifs géographique qui firent la réelle différence.

Un grand merci à Mathieu avec qui je n'avais pas jouer depuis fort longtemps. Une partie jouée comme on les aime, conviviale et pleinde de surprise.